Glossaire

Structure hiérarchique des dossiers et sous-dossiers.

Méthode logicielle de suppression des données du disque dur ayant pour objectif d’éliminer toutes traces de données présentes sur un support magnétique ou numérique.

Le bloc (ou en anglais cluster) est la plus petite unité de stockage d’un système de fichiers utilisé sur une partition d’un disque dur. Le choix de la taille de bloc est effectué lors du formatage du disque et influe sur les performances et sur la capacité utile du disque.

Copie à l’identique d’un support secteur par secteur.

L’exploration permet de naviguer dans l’arborescence du disque afin de choisir les données à récupérer. Généralement appelé les « priorités » du client, cette opération est particulièrement recommandée surtout si le disque est très abîmé

Blocage ou gel du système d’exploitation rendant l’utilisation de l’ordinateur impossible.

Micro-programme intégré dans le disque dur et qui lui permet de piloter toute sa partie mécanique. Permet de traiter des demandes d’entrées-sorties. Micro-code unique à chaque disque car contient l’identité du disque mais aussi des paramètres d’alignements des têtes, d’organisations de zones de secteurs et de log de son propre fonctionnement (voir Smart).

Pour «Hard Disk Drive», désigne un disque dur. C’est une mémoire de masse magnétique utilisée pour stocker des données. Un HDD contient des plateaux recouverts d’une couche magnétique où sont enregistrées les données en code binaire.

IDE, « Integrated Drive Electronics », est une interface de connexion utilisée pour les disques durs. Souvent associé au terme PATA (Parallel ATA, nappe plate à 40 ou 80 fils) et qui offre un débit maximum de 133 MB/s. (voir SATA)

Le Master Boot Record ou MBR (parfois aussi appelé «zone amorce») est le nom donné au premier secteur adressable d’un disque dur (secteur 0 en adressage logique ou cylindre 0, tête 0 et secteur 0 en notation CHS). Sa taille est de 512 ou 4096 octets. Le MBR standard contient la table des partitions (les quatre partitions primaires) du disque dur. Il contient également une routine d’amorçage dont le but est de charger le système d’exploitation ou le chargeur d’amorçage (boot loader), s’il existe, présent sur la partition active.

Cartographie des secteurs d’un disque dur répartissant les secteurs selon leur état. (voir Submap)

Panne qui concerne des disques sains (aucun problème de secteur défectueux ou de lecture) et reconnus par le système mais qui peux être dû à un formatage ou des problèmes de partitions, des effacements de fichiers, etc. Cette panne peut être traitée avec des logiciels dits «classiques» tels que le Récupérateur de données de Recoveo.

Il existe plusieurs types de pannes physiques :

• La panne mécanique concerne les disques qui font des bruits inhabituels (claquement, grattement) ou avec un moteur inerte (à cause d’un grand choc). Le diagnostic confirme souvent une panne mécanique (têtes de lecture abimées, plateaux rayés, etc.).
• La panne électronique pour les disques qui ne font pas de bruit du tout (moteur inerte, qui ne tourne plus). Parfois le court circuit a put abimer l’amplificateur de têtes de lecture.
• La panne servo-mécanique ou firmware concerne les erreurs sévères dans firmware (micro-code).

Dans les 3 cas, la récupération des données nécessite un traitement en laboratoire voire en salle blanche.

Panne qui concerne les disques qui sont en début de défaillance : ils contiennent des secteurs défectueux, ne sont plus reconnus sous Windows ou présentent des lenteurs et ils peuvent faire freezer la machine. Le plus souvent, le disque dur n’est pas reconnu. Dans tous les cas, la récupération de données est très difficile voire impossible.

Le partitionnement d’un disque est l’opération qui consiste à le diviser en régions (ou partitions) dans lesquelles les systèmes d’exploitation présents sur la machine peuvent gérer leurs informations de manière séparée et privée. Le système d’exploitation place des repères en maintenant à jour des tables d’allocations pour savoir à quoi sont utilisées les différents sous-espaces. (Voir MBR)

Commande bas niveau permettant la réinitialisation des informations du disque dur.

• Soft Reset : Software reset. Annulation de la commande en cours + remise à zéro du registre du disque.
  
• Hard Reset : Hardware Reset. Réinitialisation du disque et de sa RAM.

SATA, pour « Serial Advanced Technology Attachement », est une connectique utilisée pour le branchement du disque dur. La connectique SATA permet un branchement « à chaud » (périphérique allumé). Dans sa première version, le débit de données atteint les 150Mo/s. SATA II, débit maximum de 300Mo/s. SATA III, débit maximum de 600Mo/s.

Secteur d’un support magnétique de données qui contient un défaut dans la couche magnétisable, ou sur lequel les lectures ou les enregistrements sont impossibles pour d’autres raisons (amplificateurs des têtes de lectures endommagés ou trop faibles…).

Le secteur est la plus petite unité de stockage (en entrée ou sortie) sur un support de données. Sa capacité est au minimum de 512 octets sur un disque dur ou une disquette, 2048 ou 4096 octets pour un disque optique. Les disques durs de très grosse capacité (> 2To) peuvent être en 4K (4096 octets) mais compatible avec des lectures de secteurs en 512 octets.

Self-Monitoring, Analysis, and Reporting Technology ou S.M.A.R.T. (littéralement Technique d’Auto-surveillance, d’Analyse et de Rapport) est un système d’auto-surveillance du disque dur d’un ordinateur. Il permet au disque de faire son propre diagnostic selon plusieurs indicateurs de fiabilité dans le but d’anticiper les erreurs sur le disque dur.

Sous-cartographie permettant d’afficher seulement certaines zones du support contenant certains états de secteur sélectionnés

Le «Solid State Drive» est un matériel informatique de stockage de données, constitué de mémoire flash. Ces mémoires sont des éléments immobiles à la différence du disque dur classique, sur lequel les données sont écrites sur un support magnétique mobile.